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Ski de fond dans des conditions... non conventionnelles!

Publié le 27 Septembre 2013

Ski de fond dans des conditions... non conventionnelles!

sur la photo de g à d: Louise, Daniel, Caroline, le coach, August et Zach sur un pont qui est emprunter par la coupe du monde de Oberhof en hiver!

7 h. Le réveil est brutal. Le soleil est levé mais nos corps continuent d’opérer à l’heure avancée de l’Est. Il est 2 h du matin dans nos têtes. Vive le café. Pendant qu’August déguste ces petits pains sans gluten tout chauds sortis du four que lui a préparé notre sympathique aubergiste (aux petites heures du matin, juste pour lui), le reste d’entre nous (la masse) laissons nos estomacs s’occuper de la conversation (passe-moi le beurre, veux-tu jus, ils ont l’air bons les p’tits pains à August).

8 h. Il fait 10 degrés. On est prêt! Tunnel d’Oberhof… here we come! Une première expérience pour tout le monde ce fameux tunnel qui, soit dit en passant, a ouvert ses portes en août 2009 au coût de 50 millions d’euros. Et ben… il impressionne. Louise a le sourire aux lèvres chaque fois que je la croise (faut dire que le classique, elle en mange) Zach aussi : « Je ne m’attendais pas à ce que les côtes soient aussi à pic » confie-t-il (j’comprends donc, après tout ce qu’il a mangé au déjeuner!)

Daniel lui, n’a d’yeux que pour les combinaisons colorées des nombreuses équipes présentes : l’équipe masculine japonaise en vert lime, l’équipe féminine française en bleu-blanc-rouge, l’équipe paranordique italienne en bleu, les norvégiens en rouge, les tchèques en… je ne sais plus trop quelle couleur. On peut lire « Wow, c’est vraiment trippant » dans ses yeux écarquillés. (Ne soyez pas surpris de le voir atterrir à la prochaine Loppet avec un beau suit coloré lui aussi!)

Tout ça, c’est grâce à notre coach qui est ben pluggé. Le tunnel n’ouvre qu’à 11 h pour le commun des mortels. Mais Gilles a réussi à nous garantir l’accès en même temps que l’élite. On ne s’est pas fait prier pour les rejoindre. On s’est couvert le cou, le menton et les oreilles (c’est froid -4 degré pendant l’été!), on a chaussé nos skis classiques et on a fait le tour de la piste, plusieurs fois, pendant 2 h 15, sous l’œil attentif de Gilles qui nous arrêtait pour nous faire progresser ou prendre nos niveaux de lactate dans le sang (c’est juste une p’tite piqûre, ça fait pas mal, mais ça lui dit si on travaille trop fort… ou pas assez :)

Bref, on s’entend tous pour dire que c’est vraiment cool d’avoir accès à un tel centre d’entraînement. À quand sa construction au Canada?

13 h. C’est l’heure de la sieste. Ça tombe mal, il est justement l’heure de se lever par chez-nous. Je tourne et me retourne mais, pas moyen de fermer l’œil. Le marchand de sable a eu pas mal plus de succès dans la chambre des gars : Zach et August sont tombés comme des roches.

16 h 30. Récupération active en espadrilles. Nos deux roches arrivent… un peu poquées. Gilles les a baptisé Tweedly Dee et Tweedly Dum (devinez lequel est lequel?). Comme d’habitude, ils font les bouffons, mais ils traînent un peu d’la patte cet après-midi. Quelques temps après la photo (ci-dessus) prise au centre de biathlon, on les perd en route(l'histoire ne dis pas pourquoi?). S’ils sont perdus dans les pistes accidentées de ski, ils finissent par trouver la sortie (ausfahrt).

Une première journée d’entraînement réussie qui se termine par un sauna (avec les Czech)– quoi demander de plus!

À demain,

Caroline

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